sábado, 5 de novembro de 2011

Agora falando das fases de ADAPTAÇAO durante o processo IMIGRAÇAO...

PROCESSUS D'ADAPTATION



Peu importe leur pays d’origine et leur facilité d’intégration, les réfugiés cheminent à travers un processus d’adaptation plus ou moins difficile et plus ou moins long. L’ajustement culturel ne se vit pas de la même manière chez tous les individus. C’est un processus variable, qui n’est pas définitif et limité dans le temps. C’est pourquoi il existe des principes généraux guidant l’accueil des immigrants, mais aucun plan d’intervention précis. Mis à part quelques rares exceptions, les nouveaux arrivants vivent un choc culturel. Le choc culturel, face à la société d’accueil, renvoie tant des réactions de stress et d’anxiété qu’à des sentiments de confusion, de surprise, de rejet et d’impuissance. De façon globale, on peut dire que l’ajustement culturel se vit en quatre phases.

Étape 1 : La lune de miel (Durée : 2-3 mois)
Cela commence généralement dès que la personne reçoit la confirmation pour immigrer dans un pays d’accueil. Cette étape perdure jusqu’à l’arrivée et parfois pendant une certaine période après. Les réactions du nouvel arrivant varient selon plusieurs facteurs : les circonstances du départ, la vision de leur pays d’accueil et les attentes, parfois irréalistes, qu’ils entretiennent. La réinstallation suscite plusieurs émotions, dont l’euphorie, l’exaltation. L’apparition de troubles physiques tels que des troubles du sommeil est fréquente. Les gens nouvellement arrivés tentent d’ignorer leurs problèmes, leurs souvenirs et leurs craintes. Peu de services d’aide sont adaptés pour répondre à ce type de besoin.

Étape 2 : La confrontation / le choc culturel / l’étape de crise  (Durée : 3-18 mois)
Cette étape débute lorsque les nouveaux arrivants amorcent des interactions avec la société d’accueil. La réaction à une nouvelle culture est un choc à cause des changements massifs et inattendus qui surviennent dans la vie de l’individu. Les différences amènent le réfugié ou immigrant à remettre en question ses propres valeurs culturelles et ses habitudes de vie. L’anthropologue K.Oberg a été le premier d’utiliser l’expression « choc culturel » pour définir ce phénomène: « Le choc culturel survient à cause de l’anxiété provoquée par la perte de toutes nos références et de tous nos symboles familiers dans l’interaction sociale. Ceux-ci incluent les mille et une façons que nous avons de nous situer face aux circonstances de la vie : quand donner la main et quoi dire lorsqu’on rencontre des gens [...]. Ces références et symboles qui peuvent être des mots, des gestes, des expressions faciales, des coutumes ou des normes, sont acquis au cours de notre éducation et font partie de notre culture autant que notre langue ou les croyances auxquelles nous souscrivons. Nous dépendons tous pour notre paix intérieure et notre efficacité de ces centaines de signaux, dont nous ne sommes pas conscients pour la plupart. » 1
1 SUSNJAR, Sonia, psychologue, article : Du choc culturel à l’intégration

Étape 3 : L adaptation / la récupération (Durée : phase variable selon le temps de séjour)
Les immigrants ressentent le besoin de développer de nouveaux schèmes d’adaptation. Pour cela, ils se réfèrent mentalement à des concepts déjà connus. À l’occasion ils éprouvent un sentiment d’échec et ils ont de la difficulté à faire face aux obstacles rencontrés. À cette étape du processus d’adaptation, le temps et le contact prolongé avec la nouvelle culture sont les meilleurs atouts. Les nouveaux arrivants doivent résister à la tentation de se retirer et de couper tout contact avec la nouvelle culture. C’est ce contact stressant qui va les aider progressivement à se sentir en confiance. À la fin de cette phase, les immigrants sont proactifs. Ils jugent moins et interrogent plus.

Étape 4 : La reconstruction / l’ajustement (Durée : le temps du séjour; toute la vie)
Suite à cette période d’introspection et d’observation critique, les nouveaux arrivants commencent à se sentir plus à l’aise dans la société. Une fois la crise d’ajustement culturelle terminée, les gens ont de nouveaux points de repère. Ils connaissent la réalité quotidienne ainsi que le fonctionnement de leur pays d’accueil. Petit à petit, le nouveau devient l’habituel. Selon Madame Sonja Susnjar, psychologue, on doit se méfier d’une adaptation rapide et sans embûche. Dans bien des cas, le nouvel arrivant rejette ses valeurs et sa culture d’origine afin d’absorber massivement la culture du pays d’accueil. Ultérieurement, ce dernier risque de vivre des difficultés émotives en lien avec son identité.

N.B. : Un travail de sensibilisation est nécessaire, car les membres de la société d’accueil doivent prendre conscience qu’il est impossible pour les immigrants de changer de culture en quelques mois, voire en quelques années.

Source : Immigrer dans Lanaudière.- Guide-moi dans ta culture
http://www.immigrationlanaudiere.org/index.jsp?numPage=31&menu=2

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