segunda-feira, 14 de novembro de 2011

O que eu levo? O que eu deixo??! :0)



A decisao do que por na mala na hora de partir, e o que deixar para tras e comprar no Canada..
decisao nao muito facil quando a partida é for good.



Fontes de opinioes e dicas: Orkut, comunidade MMC



Apesar das dicas nao serem atuais, estao ainda em vigor, pois o que pode se comprar a preços muito interessantes sao eletronicos aqui no Canada. Comida eu acho extremamente cara, comparando ao que se gasta nos EUA ou europa, ou ate Brasil, nao considerando, logico, o poder de compra, ou valor do salario minimo brasileiro :(


O QUE EU LEVO:
Roupas
Lengerie (muitasssss, faça um cha de lengerie com as amigas se nao puder trazer os presentes que querem te oferecer)
Farofa
Caldo Knor (aqui tem mas as opçoes de sabores nao é tao variada como no Brasil brasileiro)
Mistura para pao de Queijo
Creme para hidratacao de cabelo (os daqui sao mais ralos, pois os cabelos sao muito lisos sempre)
CD's (musicas Basileiras)
Havaianas
Brincos / pulseiras (todos babavam pelos que eu tinha)
Biquine (mal sabe vcs o mico que paguei em uma Hot Springs por nao ter levado do Brasil o biquine)
Fotos de familia, dos amigos, as suas
Sapatos...todos amavam meus lindos sapatinhos brasileiros..minha sogra queria uma rasterinha minha..
Roupas de verao..mas poucas..coisas coloridas..bem Brasil
Coisas para unha, esmaltes e acessorios




O QUE EU DEIXO (E COMPRO NOVO NO CANADÁ):
Minha linda cafeteira de cappucino
Aparelho Depilatorio, o meu Satinele (que fica super lerdo nas tomadas frias do Canadá hehehe)
Roupas de inverno
Roupas (adoro as daqui)
Aparelhos eletronicos (aqui sao bons e baratos :)



Essa lista acho que é muito pessoal, porque gosto e politica nao se discute, mas sempre vale a dica.



E boas malas :)
Divirta se fazendo seu enxoval de imigraçao!

sábado, 5 de novembro de 2011

Agora falando das fases de ADAPTAÇAO durante o processo IMIGRAÇAO...

PROCESSUS D'ADAPTATION



Peu importe leur pays d’origine et leur facilité d’intégration, les réfugiés cheminent à travers un processus d’adaptation plus ou moins difficile et plus ou moins long. L’ajustement culturel ne se vit pas de la même manière chez tous les individus. C’est un processus variable, qui n’est pas définitif et limité dans le temps. C’est pourquoi il existe des principes généraux guidant l’accueil des immigrants, mais aucun plan d’intervention précis. Mis à part quelques rares exceptions, les nouveaux arrivants vivent un choc culturel. Le choc culturel, face à la société d’accueil, renvoie tant des réactions de stress et d’anxiété qu’à des sentiments de confusion, de surprise, de rejet et d’impuissance. De façon globale, on peut dire que l’ajustement culturel se vit en quatre phases.

Étape 1 : La lune de miel (Durée : 2-3 mois)
Cela commence généralement dès que la personne reçoit la confirmation pour immigrer dans un pays d’accueil. Cette étape perdure jusqu’à l’arrivée et parfois pendant une certaine période après. Les réactions du nouvel arrivant varient selon plusieurs facteurs : les circonstances du départ, la vision de leur pays d’accueil et les attentes, parfois irréalistes, qu’ils entretiennent. La réinstallation suscite plusieurs émotions, dont l’euphorie, l’exaltation. L’apparition de troubles physiques tels que des troubles du sommeil est fréquente. Les gens nouvellement arrivés tentent d’ignorer leurs problèmes, leurs souvenirs et leurs craintes. Peu de services d’aide sont adaptés pour répondre à ce type de besoin.

Étape 2 : La confrontation / le choc culturel / l’étape de crise  (Durée : 3-18 mois)
Cette étape débute lorsque les nouveaux arrivants amorcent des interactions avec la société d’accueil. La réaction à une nouvelle culture est un choc à cause des changements massifs et inattendus qui surviennent dans la vie de l’individu. Les différences amènent le réfugié ou immigrant à remettre en question ses propres valeurs culturelles et ses habitudes de vie. L’anthropologue K.Oberg a été le premier d’utiliser l’expression « choc culturel » pour définir ce phénomène: « Le choc culturel survient à cause de l’anxiété provoquée par la perte de toutes nos références et de tous nos symboles familiers dans l’interaction sociale. Ceux-ci incluent les mille et une façons que nous avons de nous situer face aux circonstances de la vie : quand donner la main et quoi dire lorsqu’on rencontre des gens [...]. Ces références et symboles qui peuvent être des mots, des gestes, des expressions faciales, des coutumes ou des normes, sont acquis au cours de notre éducation et font partie de notre culture autant que notre langue ou les croyances auxquelles nous souscrivons. Nous dépendons tous pour notre paix intérieure et notre efficacité de ces centaines de signaux, dont nous ne sommes pas conscients pour la plupart. » 1
1 SUSNJAR, Sonia, psychologue, article : Du choc culturel à l’intégration

Étape 3 : L adaptation / la récupération (Durée : phase variable selon le temps de séjour)
Les immigrants ressentent le besoin de développer de nouveaux schèmes d’adaptation. Pour cela, ils se réfèrent mentalement à des concepts déjà connus. À l’occasion ils éprouvent un sentiment d’échec et ils ont de la difficulté à faire face aux obstacles rencontrés. À cette étape du processus d’adaptation, le temps et le contact prolongé avec la nouvelle culture sont les meilleurs atouts. Les nouveaux arrivants doivent résister à la tentation de se retirer et de couper tout contact avec la nouvelle culture. C’est ce contact stressant qui va les aider progressivement à se sentir en confiance. À la fin de cette phase, les immigrants sont proactifs. Ils jugent moins et interrogent plus.

Étape 4 : La reconstruction / l’ajustement (Durée : le temps du séjour; toute la vie)
Suite à cette période d’introspection et d’observation critique, les nouveaux arrivants commencent à se sentir plus à l’aise dans la société. Une fois la crise d’ajustement culturelle terminée, les gens ont de nouveaux points de repère. Ils connaissent la réalité quotidienne ainsi que le fonctionnement de leur pays d’accueil. Petit à petit, le nouveau devient l’habituel. Selon Madame Sonja Susnjar, psychologue, on doit se méfier d’une adaptation rapide et sans embûche. Dans bien des cas, le nouvel arrivant rejette ses valeurs et sa culture d’origine afin d’absorber massivement la culture du pays d’accueil. Ultérieurement, ce dernier risque de vivre des difficultés émotives en lien avec son identité.

N.B. : Un travail de sensibilisation est nécessaire, car les membres de la société d’accueil doivent prendre conscience qu’il est impossible pour les immigrants de changer de culture en quelques mois, voire en quelques années.

Source : Immigrer dans Lanaudière.- Guide-moi dans ta culture
http://www.immigrationlanaudiere.org/index.jsp?numPage=31&menu=2

terça-feira, 1 de novembro de 2011

As doenças do Imigrante :( Segunda Parte



DANGEREUX, IMMIGRER AU CANADA?

«La durée du séjour au Canada est ressortie par elle-même en tant que facteur prépondérant, dit Dr Lear. Maintenant que nous en sommes conscients, nous devons mettre en place des programmes d'éducation à la santé orientés vers les immigrants. Ce groupe court des risques élevés et pourrait bénéficier de stratégies ciblées en prévention des maladies cardiovasculaires».

Dr Lear spécule quant à la raison pour laquelle les nouveaux immigrants subissent une telle détérioration de leur santé. Il se peut que leur priorité soit de trouver un logement adéquat et de tirer un revenu suffisant, au détriment de leur santé personnelle. Ils ont aussi tendance à ne pas utiliser les services de santé.

«
Les immigrants occupent souvent deux ou trois emplois à leur arrivée au pays. Ils luttent pour établir leur famille, ce qui n'est pas chose facile. Ils ont tendance à ne pas utiliser les services médicaux et les soins de santé. La langue est pour certains un obstacle important, tout comme les différences culturelles».

Dr Chi-Ming Chow, porte-parole de la Fondation des maladies du coeur, soigne un grand nombre d'immigrants à sa clinique de cardiologie de l'hôpital St. Michael's, à Toronto. Il est d'avis que le stress relié au début d'une nouvelle vie en pays étranger peut hypothéquer la santé d'une personne.

«Les immigrants sont souvent en meilleure santé au départ à cause du processus de sélection des immigrants. Cependant, les immigrants font face à de nombreux nouveaux défis afin de s'adapter à une terre d'accueil. Les habitudes alimentaires peuvent aussi changer avec le temps et l'acculturation, selon Dr Chow. C'est un domaine qui mérite des recherches plus poussées afin de confirmer ces résultats et de déceler les raisons sous-jacentes à cette progression accélérée de l'athérosclérose chez les immigrants».

Le saviez-vous?  En mesurant à l'échographie l'athérosclérose, soit le rétrécissement des artères, dans l'artère carotide de plus de 600 immigrants d'origine chinoise, européenne et sud-asiatique, une équipe de chercheurs canadiens a découvert que plus les immigrants séjournent longtemps au Canada, plus leurs artères se rétrécissent. Des recherches plus poussées permettront de confirmer ces résultats et de déceler les raisons sous-jacentes à cette progression accélérée de l'athérosclérose chez les immigrants.

Pour des renseignements sur les ressources portant sur les facteurs de risque et les signes avant-coureurs associés aux maladies du coeur et aux AVC destinés aux communautés sud-asiatique, chinoise, autochtone, africaine et persique, visitez le site de la Fondation des maladies du coeur du Québec.

http://www.servicevie.com/sante/coeur-et-vaisseaux/dangereux-immigrer-au-canada/a/1643/2

As doenças do Imigrante :( Primeira Parte



SYNDROME D'ULYSSE

«Le syndrome d'Ulysse, aussi connu comme le syndrome de l’immigrant (stress chronique multiple) est un syndrome psychologique caractérisé par un stress chronique associé à des problèmes croissants que des migrants peuvent rencontrer lorsqu'il doivent s'installer dans une nouvelle résidence.

Le nom trouve son origine chez le héros mythique Ulysse qui, perdu depuis de nombreuses années (dix selon Homère) sur le chemin du retour à Ithaque, désirait énormément retourner dans son pays natal, mais en était empêché.

L’auteur de ce syndrome est le Dr Joseph Achotegui, psychiatre au SAPPIR (Service de soins psychopathologiques et psychosociaux pour les immigrants et les réfugiés, et professeur à l'Université de Barcelone. Selon l’auteur, le syndrome d’Ulysse est une situation de stress extrême, avec quatre facteurs contraignants:

1.       La solitude, parce que la victime est incapable de faire venir sa famille.
2.       Un sentiment d’échec, parce qu’elle n’est pas en mesure d'accéder au marché du travail.
3.       La peur, parce qu'elle est souvent hors du système et doit faire face au fait qu’elle n’a pas ses papiers en règle.
4.       Le sens de la lutte pour la survie.

En Espagne on estime que 800.000 personnes pourraient être touchées par ce syndrome.