sábado, 29 de junho de 2013

Nao ter raizes, voar pelo mundo...

Eu recebi num email de uma amiga quebecoise e muito querida essas palavras de Ying Chen, que me moveram pois falaram muito alto das minhas proprias sensacoes  de ser cidada de um mundo sem fronteiras.

« Il m'arrive parfois, dans la splendeur des crépuscules, de contempler les volées d'oiseaux. J'admire ces oiseaux qui voyagent à travers l'espace et le temps, construisant partout leurs nids pour chanter leurs chansons. Pour s'envoler, il faut qu'ils sachent se déposséder, surtout de leur origine. Ils ne considèrent pas leurs nids comme leur propriété ni comme leur raison d'être. Voilà pourquoi ils ne connaissent pas la nostalgie ni n'éprouvent de rancune à l'endroit de leur nouveau pays. Au fond, ils n'ont pas de pays, puisque leur cœur simple ne connaît pas les frontières. Et ils sont heureux.

            Ainsi, ces oiseaux n'ont pas peur d'être invisibles ni d'être visibles. Même s'ils sont nés dans des ruines ou ont grandi dans des poubelles, ils n'en ont pas honte. Ils ne méprisent jamais leur sort. Ils n'ont pas le temps de mépriser quoi que ce soit, parce que leur vie est courte. Ils se contentent de plonger dans des lumières déroutantes, ont le courage de s'exposer au soleil. Ils s'envolent vers un avenir inconnu, les ailes chargées des poussières du temps et la tête pleine de chansons éternelles.» p.38-39

Ying Chen, Les lettres chinoises

2 comentários:

  1. Nossa, que lindo... vou colocar no meu blog, posso?

    Abs,
    Dea

    http://www.frozenbird.blogspot.com.br

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    Respostas
    1. Oi Dea,
      Mesmo com meses de atraso, minha resposta é: Logico que sim! Faca isso, o blog esta aki para iso, "partager".
      Grande beijo xox

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Muito obrigada por sua visita.
See you soon, à bientôt xx