Gentes, nao quero mostrar so as coisas desagradaveis da vida de nos imigrantes em quebec, mas me desculpem por mostrar a realidade do nosso dia a dia aqui.
Mas acredito que nossas melhores decisoes sao construidas em pesquisas e informacao exaustiva.
Fonte: Jornal 24h Montreal
Étienne Laberge
30/01/2012 19h25
Sous-emploi chez les immigrants
5 milliards $ en pertes salariales
- Un travailleur immigrant se couvre le visage.
- © Reuters
MONTRÉAL – Le sous-emploi chez les immigrants prive l'économie montréalaise de 5 milliards $, selon une récente étude de Service économique RBC. En comptabilisant les pertes salariales encourues par le sous-emploi des immigrants, Service économique RBC a calculé que le Canada se prive de 31 milliards $ de revenus. En accueillant 50 000 immigrants chaque année, Montréal se verrait pour sa part privée de quelque 5 milliards $ pour faire rouler son économie.
« La sous-utilisation de la main-d'œuvre qualifiée est une lacune qu'il nous faut combler », a insisté Dawn Desjardins, économiste à la RBC.
La Tunisienne Ines Anane en sait quelque chose. Elle a enseigné durant 18 ans avant de venir s'installer au Québec avec sa fille. Une fois à Montréal, elle n'a pu trouver mieux qu'un poste de surveillante du dîner dans une école primaire.
Grâce à l'aide aux devoirs qu'elle donne à quelques élèves, elle arrive à boucler ses fins de mois. « Je peux survivre, mais c'est un peu serré », a-t-elle confié.
Cette situation n'a rien d'un exemple isolé.
Daniel Pullen, un Anglais guidé jusqu'ici par amour il y a deux ans, est débarqué au Québec avec huit ans d'expérience dans la programmation. Mais depuis, il n'a pu trouver mieux qu'un emploi dans une quincaillerie.
Au banc des accusés du sous-emploi : « la fameuse expérience québécoise », comme le souligne Ines Anane. Elle a remarqué qu'un immigrant doit se trouver un boulot en sol québécois dans n'importe quel domaine et doit le conserver un certain temps avant d'espérer avoir un « vrai » travail.
Ce point de vue est partagé par Nadia Faure, une Française qui a mis deux ans avant de trouver des conditions salariales équivalentes à ce qu'elle avait dans son pays.
« À la limite, tu es mieux de dire que tu as travaillé quatre mois dans un IGA ou un McDo de Montréal plutôt que de faire valoir un trop grand bagage professionnel acquis dans ton pays d'origine », a-t-elle expliqué.
Les ordres professionnels, les syndicats et, évidemment, les préjugés persistants à l'égard des immigrants sont autant de facteurs qui servent à expliquer le sous-emploi dans ce segment de la population.
- Un travailleur immigrant se couvre le visage.
- © Reuters
« La sous-utilisation de la main-d'œuvre qualifiée est une lacune qu'il nous faut combler », a insisté Dawn Desjardins, économiste à la RBC.
La Tunisienne Ines Anane en sait quelque chose. Elle a enseigné durant 18 ans avant de venir s'installer au Québec avec sa fille. Une fois à Montréal, elle n'a pu trouver mieux qu'un poste de surveillante du dîner dans une école primaire.
Grâce à l'aide aux devoirs qu'elle donne à quelques élèves, elle arrive à boucler ses fins de mois. « Je peux survivre, mais c'est un peu serré », a-t-elle confié.
Cette situation n'a rien d'un exemple isolé.
Daniel Pullen, un Anglais guidé jusqu'ici par amour il y a deux ans, est débarqué au Québec avec huit ans d'expérience dans la programmation. Mais depuis, il n'a pu trouver mieux qu'un emploi dans une quincaillerie.
Au banc des accusés du sous-emploi : « la fameuse expérience québécoise », comme le souligne Ines Anane. Elle a remarqué qu'un immigrant doit se trouver un boulot en sol québécois dans n'importe quel domaine et doit le conserver un certain temps avant d'espérer avoir un « vrai » travail.
Ce point de vue est partagé par Nadia Faure, une Française qui a mis deux ans avant de trouver des conditions salariales équivalentes à ce qu'elle avait dans son pays.
« À la limite, tu es mieux de dire que tu as travaillé quatre mois dans un IGA ou un McDo de Montréal plutôt que de faire valoir un trop grand bagage professionnel acquis dans ton pays d'origine », a-t-elle expliqué.
Les ordres professionnels, les syndicats et, évidemment, les préjugés persistants à l'égard des immigrants sont autant de facteurs qui servent à expliquer le sous-emploi dans ce segment de la population.