sábado, 4 de fevereiro de 2012

Esperancas de bons (e otimos) trabalhos para imigrantes em Quebec!!

Postagem para nao dizer que eu so conto as mas noticias de Montreal.
Aqui vai um copo de cheio de boas esperancas de sucesso!!


24  HEURES - Le samedi 4 février 2012

L'éducation : clé de réussite pour les immigrants

02/02/2012 16h25 - Mise à jour 02/02/2012 16h36


La juge de la citoyenneté Veronica Mae Johnson, dans son bureau de Montréal.
Photo: Jean-François Villeneuve
Femme noire issue de l'immigration, la juge de la citoyenneté canadienne Veronica Mae Johnson est un véritable modèle d'intégration. Son parcours prouve que, malgré les embûches, les nouveaux arrivants peuvent vaincre les préjugés et réaliser leur plein potentiel au Canada.
Issue d'une famille modeste où l'éducation était vue comme un passeport pour la réussite, Mme Johnson conserve encore cette perception près d'un demi-siècle plus tard.
« Tout est possible au Canada, explique celle qui a travaillé 25 ans dans le milieu scolaire, avant de prendre le rôle de juge de la citoyenneté en 2011. C'est difficile, mais pas impossible. Ni à l'époque, ni maintenant ».
Si elle considère que les gens à peau noire ont davantage de difficultés que les Blancs à trouver un emploi, elle ne désespère pas. «Il y a toujours des défis parce que, dans la société, il y a entre 20 et 30 % des gens qui n'aiment pas l'immigration ».
Bien s'intégrer
Veronica Johnson se souvient de s'être fait interpeler dans un autobus montréalais, au début des années 1970. « Une dame m'a crié de retourner d'où je venais. Les Canadiens, ils nous regardaient comme des choses étranges ».
La situation a évolué depuis, mais elle concède que les immigrants font toujours face à des problèmes bien à eux. « J'ai connu des élèves qui sont venus rejoindre leurs parents au Canada après deux, trois et même cinq ans de séparation. C'était difficile pour eux de s'intégrer, mais c'était une occasion de travailler avec ces personnes pour les aider à s'intégrer ici ».
Un problème de langue
La principale barrière reste la connaissance d'une des deux langues officielles. Une lacune qui fait en sorte que des demandeurs ne réussissent pas les examens de citoyenneté. « Certains font vraiment un effort, mais au niveau de la langue, il y a parfois des échecs », déplore-t-elle.
La façon de parvenir à ses objectifs, selon elle, est de s'investir à apprendre à évoluer positivement dans la société d'accueil.
« Si vous voulez être citoyen, c'est à vous de prendre les mesures nécessaires. C'est à vous de trouver votre place, de décider de suivre des cours de langue. C'est possible », conclut la juge Veronica Johnson.
jeanfrancois.villeneuve@24-heures.ca